Un danger sous-estimé
Chaque année, les industriels de la filière bois sont confrontés à des incendies au sein de leurs installations. En outre, la poussière de bois représente l’une des causes les plus fréquentes des cas d’explosion dans l’industrie. De plus, la profession utilise des produits volatils et explosibles qui présentent des risques sérieux …
Dans le monde entier, les industriels sont confrontés aux dangers que présente le travail du bois. Au Canada, en avril 2012, la scierie Sinclar Group Forest Products à Burns Lake est ravagée par un sinistre important ; tout récemment en Grande Bretagne, le 17 juillet dernier, la Wood Flour Mills à Bosley, Chehire, explose et prend feu. Les explosions sont toujours très violentes et on déplore la plupart du temps des victimes.
La poussière à l'origine d'explosions
Une couche de poussière déposée sur des équipements ou la poussière de bois en suspension dans des espaces plus ou moins clos peuvent être à l’origine d’une explosion. Le risque lié au bois est d’autant plus élevé que les fragments sont divisés ; les particules les plus fines, obtenue par exemple lors du ponçage, sont particulièrement dangereuses et présentent un risque maximum. Les zones dangereuses se doivent d’être repérées et sécurisée.
Dans le secteur d’activité, les zones classées sont principalement constituées de milieux confinés, au sein des cyclones de séparation, des silos ou des filtres ou encore, à l’intérieur des gaines de ventilation (Zone 21).
Le stockage et la manipulation des produits chimiques utilisés pour le traitement du bois ou sa valorisation présente également une source de danger. Des vernis, des solvants, comme l’acétate éthyle ou l’acétone, dont les points d’éclair sont particulièrement bas, présentent des risques potentiels pour leur stockage ou leur utilisation. Les cabines de peinture, par exemple, doivent constituer une préoccupation particulière.
De plus, les travaux de maintenances sont très souvent l’origine de risques accrus (exemple : étincelles produites par une scie circulaire) et peuvent constituer des sources d’ignition.
Des dispositions essentielles
Des dispositions concernant les produits dangereux doivent être prises, avec des moyens de surveillance, de détection et de contrôle. Il faut s’assurer que les équipements électriques ne produisent pas d’étincelle et/ou que la température de surface est contrôlée ou maitrisée. D’autre part, la mise à la terre des équipements doit être parfaitement réalisée. Par ailleurs, la formation du personnel au risque présente également un facteur à ne pas oublier.
Nos spécialistes étudient avec vous la possibilité d’installer vos équipements de contrôle et de commande au sein même de zones à risque poussière. Cela peut être de simples boîtes de jonction, ou des boîtiers plus élaborés, avec des voyants, des boutons-poussoirs, des boutons d’arrêt d’urgence ou des interrupteurs à clé.
Faites le choix de nos coffrets antidéflagrants (Ex d) conçus pour les zones poussière (Zones 21, 22), ils conviennent parfaitement aux attentes de la profession. De même, notre gamme complète de coffrets certifiés permet la protection des zones classées gaz, avec la méthode de protection ad-hoc.
Contactez-nous pour définir la solution adaptée à l’application que vous envisagez, pour les zones poussière, comme pour les zones gaz.
- Boîtes à bornes et boîtes de jonction
- Unités de contrôle et de commande
en protection Ex i, Ex e, Ex d.